Actualité Norevie - Norevie noue un partenariat avec l’Ecole Centrale de Lille
- - Category: Actualité Norevie Ecrit par Julie de Norevie

Norevie noue un partenariat avec l’Ecole Centrale de Lille

En 2015, Norevie, bailleur social, a fait le choix de réaliser un partenariat avec l’Ecole Centrale de Lille pour mener une réflexion sur le choix des matériaux utilisés dans ses constructions.

L’Ecole Centrale de Lille, qui forme les ingénieurs de demain, propose aux étudiants de mener à bien un projet en groupe sur 2 ans avec une entreprise. L’objectif est de confronter les étudiants aux exigences d’un environnement professionnel.

Norevie a proposé à un groupe composé de 7 étudiants de première année à l’Ecole Centrale de Lille de travailler sur une approche en coût global des constructions. Ils nous expliquent ce projet en détails :

Pouvez-vous présenter le projet ?

Le projet consiste à créer un outil pour optimiser le choix des matériaux lors de la construction. L’approche « coût global » consiste à évaluer d’une part le coût de la construction d’un programme mais également son coût de maintenance. L’objectif est de minimiser les coûts sur la durée du projet (construction et maintenance) quitte à utiliser des matériaux un peu plus chers au départ.

Un programme ne s’arrête pas à sa livraison, il faut aussi prendre en compte le vieillissement des matériaux au cours des années. Par exemple, un sol en linoléum ou balatum de qualité moyenne devra peut-être être changé plus souvent qu’un sol en linoléum ou balatum de qualité supérieure. Cela engendre des coûts supplémentaires pour l’entreprise (même si ceux-là sont assumés par un autre service que le service construction). Il est donc intéressant de mesurer le coût global pour essayer ensuite par le choix des matériaux de le diminuer et ainsi d’améliorer le confort des futurs locataires.

Comment travaillez-vous ? Qu’allez-vous apporter à Norevie ?

Nous sommes un groupe de 7 étudiants et nous nous sommes répartis les différentes tâches à accomplir pour ce projet, chacun travaillant sur des éléments clés. Par exemple, certains travaillent sur les aspects techniques, d’autres sur les coûts…

Nous souhaitons fournir à Norevie un outil simple d’utilisation, pour que les monteurs d’opération puissent l’utiliser facilement. Nous avons établi un cahier des charges et étudié les besoins de Norevie pour leur proposer la solution la plus adaptée. Il a fallu se réorienter pour apporter une solution optimale à l’entreprise.

Au départ, Norevie nous a fourni une documentation sur son patrimoine et nous avons également assisté à des conférences sur le BIM (Building Information Modeling ou modélisation des données du bâtiment) et sur les maisons passives. Il y a eu un vrai travail de recherche et d’analyse en amont.

Aujourd’hui nous avons choisi d’adapter un outil existant DescWord que nous allons programmer pour que Norevie puisse l’utiliser pour ses programmes de construction neuve.

Le projet de départ comportait plusieurs dimensions : la construction, le génie civil, l’analyse financière et il évolue vers de la programmation informatique. C’est un projet pluridisciplinaire qui est très formateur.

Justement qu’est-ce que ce projet vous apporte ?

Ce projet nous permet d’être confrontés à tout ce qu’on n’apprend pas en cours, nous sommes autodidactes. Nous avons une relation avec Norevie identique à celle d’un prestataire avec un client, nous avons une obligation de résultat. Ce projet nous oblige également à travailler en équipe et à avoir une vision globale au lieu de se limiter à un aspect, nous devons prendre en compte l’ensemble des facteurs (coûts, techniques…).

En intégrant l’Ecole Centrale de Lille, pensiez-vous mener un projet pour un bailleur social ?

C’est vrai que nous ne nous attendions pas à travailler en partenariat avec un bailleur. Ce qui nous a d’abord attiré dans le projet c’est la problématique proposée par Norevie, qui nous semblait intéressante. L’équipe s’est construite autour du projet.

Le fait de travailler pour un bailleur social nous a fait changer de regard.

Il y a une véritable dimension humaine et le facteur humain apporte quelque chose en plus sur ce projet.

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